Fiona McIntosh : L’Appel du destin

Le paquet est arrivé par la poste, accompagné d’une lettre, « votre mission si vous l’acceptez, consistera à écrire une critique de chacun de ces deux livres pour les mettre en ligne au plus vite ! ». Voici donc la première partie de cette mission de confiance qui vient de me tomber sur le paletot un peu contre mon gré. 

Fiona McIntosh auteur britannique de fantasy est née en 1960 à Brighton en Angleterre. Elle a beaucoup voyagé en Afrique durant sa petite enfance et vit actuellement à Adélaïde en Australie. Outre la fantasy, elle écrit également des livres pour enfants et des romans policiers sous le nom de Lauren Crow.

Son nouveau roman L’Appel du destin, entre dans ce genre littéraire qu’on nomme fantasy c’est à dire « présentant un ou plusieurs éléments irrationnels qui relèvent généralement d'un aspect mythique et qui sont souvent incarnés par l’irruption ou l’utilisation de la magie. Dans la fantasy comme dans le merveilleux, le surnaturel est généralement accepté, voire utilisé pour définir les règles d'un monde imaginaire et n'est pas nécessairement objet de doute ou de peur. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l'horreur où il suscite peur et angoisse. Par extension à partir du genre littéraire, on parle aussi de fantasy à propos d'illustrations, de bandes dessinées, de films, de jeux, etc. » Sachez aussi que l’éditeur conseille ce livre aux enfants à partir de douze ans.

Ce long préambule pour que vous ne vous étonniez pas du résumé que voici, que voilà. Dans le royaume imaginaire de Drestonia, Griff n’est pas un garçon comme les autres, il a le pouvoir d’entendre les pensées des gens. Gamin de treize ans, il travaille dans un cirque pour un directeur cupide toujours à la recherche de nouveaux numéros qui rapportent de l’argent et qui vient de recruter Tess une jeune fille entourée d’animaux étranges. Par ailleurs le Roi et la Reine doivent faire face à un complot mené par Janko le frère du Roi, qui veut tuer leur fils Lute pour devenir souverain lui-même. Tout le roman nous conte la course poursuite entre Janko et ses sbires qui veulent retrouver Lute pour l’assassiner, lequel entre temps s’est fait de nombreux amis, Griff et Tess, le nain Olof l’Amer et la femme pirate Calico Grace, P’tit Thom le géant, Pilo serviteur dévoué de Lute. On communique par transmission de pensée, il y a un navire magique, des animaux extraordinaires comme un centaure, un sagar, un califa, un veercat et Gaston le griffon ! Des frères qui ne se connaissaient pas vont se découvrir jumeaux et à la fin tout se termine bien et dans la joie.

Difficile pour moi de dire que j’ai vraiment aimé mais c’est normal ce livre est destiné à un public de jeunes enfants. Par contre il se lit très facilement, beaucoup de dialogues et une histoire menée à un train d’enfer, j’ai lu le bouquin en quelques heures à peine. Fiona McIntosh n’hésite pas à inventer des mots, comme ceux des espèces animales citées ci-dessus par exemple. Pour un adulte ce n’est pas gênant, pour les enfants je ne sais pas quelle sera leur réaction mais l’auteur est expérimentée…

« - Olof, j’ai toujours eu peur, en fait. J’ai eu peur d’être laissé derrière quand mes frères sont partis rejoindre le cirque de maître Tyren, j’avais peur de ce don qui me permettait d’entendre les pensées d’autrui qui assaillaient mon esprit et je craignais aussi qu’on découvre son existence. J’ai eu peur pour Tess, quand elle est arrivée, et j’ai eu peur des Traqueurs, quand ils se sont lancés à notre poursuite… Mais par-dessus tout, je redoutais d’apprendre la vérité sur les zones d’ombre qu’il y avait dans ma vie. J’étais au courant de leur existence à cause du soin que mettait mon père à garder son esprit fermé. Maintenant que j’ai découvert une partie de cette vérité, je ne me sens plus aussi seul, avec un frère jumeau et des amis comme vous, en particulier Tess et ses créatures. Je crois que le temps est venu de montrer un peu de courage et d’affronter le danger qui s’annonce. Ce que nous allons faire permettra de sauver de nombreuses vies. Ca vaut la peine de faire preuve d’un peu de bravoure. »  

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