Laurent Guillaume : Delta Charlie Delta
08/11/2016
Laurent Guillaume, né en 1967 à Mont-Saint-Martin en Meurthe-et-Moselle, est un écrivain français de romans policiers. Après une enfance passée dans la région genevoise, il se rend à Lyon pour y suivre des études de droit qui l'amènent, en 1993, à l'école de police de laquelle il sort avec le grade de lieutenant de police. Pour sa première affectation, il est nommé commandant d'une unité mobile de sécurité dans le Val de Marne, spécialisée dans l’anti-criminalité et les violences urbaines. Après quelques années aux stups en tant que chef de groupe, il part au Mali en 2007, dans le cadre de la coopération, comme conseiller du directeur général de la police local pour les affaires de lutte contre le trafic de stupéfiants. Revenu en 2011 à Annecy, il est affecté à la brigade financière. En 2012, il quitte la police pour se consacrer à l’écriture de romans policiers et de scénarios. Delta Charlie Delta, son septième roman paru en 2015, vient d’être réédité en poche.
« Une jeune femme violée, mutilée et laissée pour morte dans un parking désaffecté, un drogué qui se serait suicidé, des dealers assassinés... Réunis par les circonstances et un même sentiment de solitude, le major Mako de la BAC de nuit et la capitaine Marie Auger de la PJ décident de faire alliance. »
Le type même du bouquin dont il n’y a rien à dire ! L’intrigue est franchement quelconque, même si j’ajoute au résumé ci-dessus qu’il sera question de snuff movies. Rien à dire de ce roman car il se lit, l’écriture ne manque pas de rythme et de précision ; l’auteur n’a pas à rougir de son livre, ni le lecteur de s’y être engagé, mais chacun se séparera sans regrets ni envie de se revoir quand le polar s’achève.
En tant que lecteur, l’intrigue a défilé sous mes yeux sans que je m’y intéresse particulièrement, tant les personnages en sont caricaturaux (bons et méchants), par manque de temps forts ou de rebondissements. Quant à l’épilogue où les flics font eux-mêmes la justice…
J’arrête là avant que je ne m’énerve.
« - Qu’est-ce qui t’arrive, fils ? Je ne t’ai jamais vu comme ça. Et ne me dis pas que c’est le spectacle d’une vieille carne agonisante qui te met dans cet état. Mako sourit faiblement. Il prit une inspiration. – C’est juste que je ne me sens plus à ma place… dans la boîte. J’ai l’impression qu’on me tolère tout juste, comme si j’étais une relique, l’horrible vase de tante Yvonne qu’on ne balance pas parce qu’il a toujours été là, mais dont on attend secrètement qu’un gosse le fasse tomber, le réduise en miettes pour pouvoir le balancer à la poubelle, soulagé. »
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