Alex Barclay : Blackrun
09/10/2012
Vous vous souvenez qu’il y a peu j’évoquais l’écrivain Evelyn Waugh précisant qu’il était de sexe masculin contrairement à ce que son prénom pour nous francophones laisserait penser, cette fois avec Alex Barclay il en va de même mais dans le sens inverse. Eve « Alex » Barclay née à Dublin en 1974 écrit des polars – quatre à ce jour - et ce Blackrun est le second ayant l’agent spécial du FBI Ren Bryce comme héros.
J’abats mes cartes immédiatement, je n’ai pas du tout aimé ce roman et je ne vais pas m’éterniser dans l’analyse. Une intrigue bien compliquée pour un si mièvre résultat, en lisant le bouquin j’avais l’impression d’assister à la diffusion d’un de ces téléfilms bien nuls diffusés sur la TNT.
Etats-Unis, frontière du Mexique. Une femme violée, plus tard son mari est abattu et ses fils disparaissent. Ren Bryce est chargée de l’affaire quand son passé revient àla surface. Sonfrère Beau s’était suicidé après la mort d’un gamin de son âge, fils des voisins, et de nouveaux indices viendraient accuser le suicidé du meurtre du gamin. La psychiatre de Ren Bryce disparaît à son tour, on découvre son cadavre dans un hangar et là encore des preuves viennent accuser l’agent du FBI du crime, d’ailleurs d’autres faits troublants semblent fortifier l’idée d’un complot contre Ren Bryce. J’abrège les rebondissements (Cabri c’est fini !) car à ce point du livre j’étais déjà à deux doigts de la gerbe.
L’écriture est absolument épouvantable, ce ne sont que des dialogues parfois franchement lourds ou surannés mais peut-être est-ce du à une mauvaise traduction (« Salut crétin ! », « Oui mon grand ! »), coupés de phrases en italiques reproduisant les « pensées » de Ren Bryce. Je suis le premier ennuyé d’être aussi sévère mais je n’ai absolument rien trouvé à sauver dans ces trois cents pages d’inepties. Le titre original est Time Of Death, traduit en français (?) par Blackrun dont je n’ai même pas compris la signification !! Alors, oui j’avais hâte d’arriver au bout de ma lecture, non pas emporté par le suspense mais plutôt pour ranger et oublier au plus vite ce machin au fin fond de ma bibliothèque.
« - Ma psy, Helen Wheeler, a disparu le soir de mon dernier rendez-vous à son cabinet. On l’a retrouvée peu après, morte, dans un entrepôt désaffecté. Le jour du crime, ma carte magnétique a été utilisée pour pénétrer dans cet entrepôt. Là-dessus, le juge Douglas Hammond, qui voulait examiner les dossiers d’Helen, est éliminé lui aussi, et mon dossier bidonné devient un gros index pointé dans ma direction. – Qui est derrière tout ça, d’après toi ? – Je refuse de le dire. J’attends d’avoir des preuves. »
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