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15/10/2012

H.P. Lovecraft : L’horreur de Dunwich

Lovecraft Livre 34846603_8216364.jpgL’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft (1890-1937), l’un des maîtres du fantastique et l’un des précurseurs de la science-fiction est à présent considéré comme l'un des écrivains d'horreur les plus influents du XXe siècle avec Edgar Allan Poe. « Le plus grand artisan du récit classique d'horreur du vingtième siècle » selon Stephen King. Ce roman, L’horreur de Dunwich, date de 1928.  

Depuis la naissance de Wilbur Whateley il se passe de curieuses choses dans la ferme familiale, un peu à l’extérieur de Dunwich petit village du Massachusetts. Un enfant qui grandit plus vite que ce que à quoi nous a habitué la nature, des chiens qui hurlent à son approche, des vaches qui disparaissent, des bandes d’oiseaux qui piaillent dans l’attente d’on ne sait quoi. Une ferme dont plus personne n’ose s’approcher, d’étranges travaux comme si on en détruisait l’intérieur. Puis viennent les premières horreurs. Le professeur Armitage après avoir déchiffré un grimoire écrit dans une langue inconnue et aidé de deux collègues, va tenter l’impossible, combattre « cette entité menaçant le monde, dont il ne savait rien, et qui allait se déchaîner dans quelques heures et devenir la mémorable horreur de Dunwich ».

Déjà je vous en ai trop dit, ou pas assez c’est selon, en tout cas si vous désirez connaître le fin mot de cette histoire d’horreur il faudra vous plonger dans ce très court roman de moins de cent pages qui recèle tout le talent de Lovecraft. Là où d’autres depuis, pondent des bouquins de six cents pages qui s’essoufflent à vous faire frémir, lui vous fait trembler en un mince roman contenant tous les codes d’un genre dont il fut le pionnier. Armez-vous de courage mais allez-y, ce livre vaut le détour.

 

« La terre gronda sous les collines cette nuit-là, et les engoulevents piaillèrent de façon menaçante. De temps à autre, un coup de vent soufflait de Cold Spring Glen, imprégnant l’air lourd de la nuit d’une puanteur indescriptible ; une puanteur que les trois veilleurs avaient déjà perçue quand ils se penchaient sur un monstre agonisant qui pendant quinze ans et demi avait passé pour un être humain. Mais l’abomination attendue ne se montra pas. Ce qui s’embusquait au fond du ravin attendait son heure, et Armitage déclara à ses compagnons qu’il serait suicidaire de vouloir l’attaquer en pleine nuit. »

 

Lovecraft images.jpgH.P. Lovecraft  L’horreur de Dunwich  Folio

 

 

 

 

 

 

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