Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2015

Le moment adéquat

Il n’y a pas si longtemps, j’ai lu et donc chroniqué un ou deux romans, d’auteurs encore jeunes, qui ne devaient paraître qu’en septembre. Après coup, je me suis interrogé sur la pertinence de la date de mise en ligne de mes billets. Fallait-il les mettre à disposition en août, ou bien attendre septembre ?

Eliminons tout de suite le côté prétentieux de l’affaire, genre, moi j’ai accès à des bouquins avant leur publication officielle. Ce n’était pas ma motivation et le serait-ce, que c’en serait ridicule car tous les blogueurs ou presque, ont désormais droit à cette faveur entrée dans les mœurs et les pratiques de marketing des éditeurs.

En fait, j’ai pensé que septembre allait voir arriver les premiers arrivages de nouveautés littéraires et que dans cette masse alléchante, personne ne s’intéresserait à mes « petits » écrivains. Août, période creuse, me semblait le bon moment pour attirer l’attention sur eux. Revers du raisonnement, parler de livres avant qu’ils ne soient sortis, interdit aux lecteurs de mes chroniques d’aller chez leur libraire constater de visu, l’objet de ma critique. Et après, l’oubli ou la liste des livres à lire qui s’allonge… et l’écrivain passe à la trappe.

Peut-être qu’il faudrait considérer la situation en fonction de la notoriété de l’écrivain ? Si l’auteur est connu, parler de son livre longtemps avant parution, restera quand même dans les mémoires de ses lecteurs potentiels. Inversement, traiter du bouquin d’un inconnu ne devrait se faire que si son ouvrage est immédiatement disponible.

La question du moment adéquat de parution d’une critique reste posée. Peut-être avez-vous un avis constructif en tant que blogueur, lecteur ou même écrivain ?

 

Commentaires

Puisque vous lancez ce petit sondage, je participe volontiers:
Mon avis est qu'il est sans intérêt de parler d'un livre que les gens ne peuvent pas encore se procurer. Que les professionnels (professionnel = argent= promo = ventes) le fassent, ok, mais pas les littéraires et purs lecteurs que nous sommes.
Vous dites "Eliminons tout de suite le côté prétentieux de l’affaire, genre, moi j’ai accès à des bouquins avant leur publication officielle. " Et pourtant, ça joue ENORMEMENT, bien que tout le monde soutiendra le contraire.

Écrit par : Sibylline | 21/08/2015

Je suis assez d’accord avec vous Sybilline. Je pense qu’il est préférable d’attendre que le bouquin soit dans le commerce (ou mis en vente dans les jours qui suivent la parution du billet) pour en parler. Encore que dans le cas spécifique évoqué, il y avait quand même la notion de « noyade » possible dans le flot submergeant de la rentrée littéraire… Quand au second point (concernant les bouquins reçus en avant-première) je suis heureux de voir que vous êtes complètement en accord avec ce que je pense réellement ! J’avais glissé cette réflexion perfide dans mon billet pour voir si ça ferait réagir. Il est évident pour moi, que livres ou autres produits, valorisent ou plutôt donnent cette impression à ceux qui en parlent les premiers, ce sur quoi jouent les rois du marketing pour alimenter le buzz…

Écrit par : Le Bouquineur | 21/08/2015

Les commentaires sont fermés.