09/02/2025
Verbatim
« Je ne me reconnaissais qu’une seule qualité : j’étais un grand lecteur, un passionné de littérature, un genre de lettré. Qualité inutile socialement si on ne la transforme pas en diplômes, romans, critiques ou postes universitaires. »
« Alors que le romancier s’affronte au monde, à la vie, au néant, au chaos, l’universitaire, lui, se confronte aux livres qui parlent du monde, de la vie, de l’amour et du néant : ce n’est pas la même chose. »
« Je n’aimais pas les romans qui contournaient par une fin ouverte, l’art difficile de fixer un sens irrévocable à une histoire – l’art de conclure, en somme. Les pirouettes s’apparentaient, à mes yeux, à une fuite. »
« Un roman, ce n’est pas la vie, c’est un regard sur la vie, une présentation verbale de la vie. Un plaisant artifice, un jeu avec la réalité… »
« La littérature est cet art qui unit l’être et le connaître. Elle est la connaissance par l’humour, par l’émotion, par la sensibilité… »
Patrice Jean L’Homme surnuméraire
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