compteur de visite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : vis à vis

Anaïs Nin à Louveciennes

anaïs nin, henry miller, Anaïs Nin, écrivaine américaine d’origine franco-cubaine, est née en 1903 à Neuilly-sur-Seine et morte en 1977 à Los Angeles des suites d’un cancer (son corps sera incinéré et ses cendres dispersées dans la baie de Santa Monica). La mère d'Anaïs Nin, d'origine danoise, est abandonnée par son mari, le compositeur cubain Joaquín Nin et part pour New York avec sa fille et ses deux fils. A quatorze ans, Anaïs Nin quitte l'école et commence à travailler comme mannequin. En 1923, elle épouse Hugh Parker Guiler et l'année suivante, ils s'installent à Paris où Guiler poursuit une carrière bancaire. Sept ans plus tard, ils emménagent à Louveciennes, 2bis rue Montbuisson, où ils vivront entre 1931 et 1935. Un lieu qui s’avérera déterminant dans l’avenir d’Anaïs Nin.

Car c’est là qu’à l’automne 1931 elle rencontre Henry Miller, par l’intermédiaire de l’avocat Richard Osborne. Elle, a vingt-huit ans, Miller quarante. C’est le début d’une longue amitié littéraire, elle l’aidera à publier Tropique du Cancer, doublée d’une liaison passionnée qui s’étendra jusqu’à June, la femme de celui-ci. Dans cette maison elle poursuit l’écriture de son fameux Journal commencé dès l’enfance et qui constituera à son décès un pavé de quinze milles pages dactylographiées ! La version non censurée de ses journaux, offrant une vision profonde de sa vie privée et de ses relations, n'a pu être publiée qu'après sa mort et celle de son mari.

Dans cette maison elle recevra également les personnalités des Années folles, Antonin Artaud ou Lawrence Durrell, qui deviendront ses amants, Brassaï ou le psychanalyste Otto Rank, disciple de Freud. En 1939, Anaïs Nin rompt avec Henry Miller et repart vivre aux Etats-Unis, fréquente assidument le milieu new-yorkais, épouse Robert Pole en 1955 tout en étant la maîtresse de plusieurs écrivains dont Edmund Wilson, Gore Vidal, James Agee... 

En 1973, elle est nommée docteur honoris causa du Philadelphia College of Art avant d’être élue membre du National Institute of Arts and Letters en 1974.

Anaïs Nin est également appréciée pour ses œuvres érotiques, comme Vénus érotica. Avant elle, très peu de femmes s'étaient lancées dans ce champ de la littérature. Son écriture, scandaleusement explicite pour son époque, met un accent particulier sur la bisexualité féminine. Anaïs Nin restera une figure incontournable de la littérature narcissique, amoureuse et érotique. « Ma seule religion, ma seule philosophie, mon seul dogme, c’est l’amour. Tout le reste, je suis capable de le trahir si la passion me transporte vers un monde nouveau. »

 

 

Après avoir été abandonnée durant plus de soixante ans, la maison a été restaurée par son nouveau propriétaire.

anaïs nin, henry miller,

anaïs nin, henry miller,

anaïs nin, henry miller,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur  Sources : 78 + 1 personnalités illustrent les Yvelines Tome 2 publié par le Conseil général des Yvelines - Wikipédia –

Lire la suite

Albert Cossery à Paris

Albert Cossery, Ernest Hemingway, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Miller, Gérard Oberlé, Albertine Sarrazin, Jean-Paul Sartre,  Albert Cossery, né au Caire en 1913 et mort à Paris le 22 juin 2008, est un écrivain égyptien de langue française, « Je suis égyptien, je me sens égyptien bien que vivant à Paris et écrivant en français, je suis donc un écrivain égyptien. » On notera que tous ses récits se déroulent dans son Egypte natale ou dans un pays imaginaire du Proche-Orient, bien qu'il ait vécu la plus grande partie de sa vie à Paris. Il est l’auteur d’une petite poignée de romans (Mendiants et orgueilleux, Les Fainéants dans la vallée fertile…) et de quelques nouvelles.

C’est en 1945 qu’Albert Cossery s’installe à Paris. Tout d'abord à Montmartre puis, quelques années plus tard, dans un hôtel de Saint-Germain-des-Prés au carrefour de la rue de Seine et de la rue de Buci, le mythique hôtel La Louisiane (chambre 58 puis la 77 à partir de 2002). Hôtel mythique car comme tant d’autres, il faut le reconnaître, il est de ces lieux qui ont accueilli des artistes sans le sou. A l'heure de la Libération et du retour des américains à Paris, il est le point de ralliement des musiciens de jazz. Egérie de Saint-Germain-des-Prés, la chanteuse Juliette Gréco partage sa chambre avec Annabel Buffet et Anne-Marie Casalis, Mouloudji y rencontre Boris Vian. S'y retrouvaient pour des jams les grands jazzmen américains, Miles Davis, John Coltrane, Bud Powell, Lester Young, Chet Baker, Archi Sheep, Charlie Parker, Dexter Gordon, Ben Sidran, Wayne Shorter ; puis vinrent leurs héritiers rock, et parmi eux, Jim Morrison et les musiciens de The Doors, Ray Manzarek, John Densmore, Robby Krieger ; puis les Pink Floyd, Roger Waters, David Gilmour, Rick Wright, Nick Mason...

L’hôtel su aussi servir la cause littéraire puisque outre Albert Cossery, d’autres illustres y séjournèrent : Ernest Hemingway, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Miller, Gérard Oberlé, Albertine Sarrazin et surtout le couple fondateur de l'Existentialisme, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Jean-Paul Sartre était aussi un homme de théâtre, comme d'autres tragédiens talentueux venus chercher ici l'inspiration, Robert Wilson, Olivier Py, Robert Le Page... A partir des années 50 vinrent les passionnés du cinéma, les réalisateurs Louis Malle, Bertrand Tavernier - qui fit de l'hôtel La Louisiane le décor d'Autour de Minuit (1986), Alain Tanner, Leo Carax, Benoit Jacquot, Barbet Schroeder pour le tournage de More (1969), Quentin Tarantino, les acteurs et actrices Mimsy Farmer, Klaus Kinski, Jane Campion...

Bref, ce n’est plus un hôtel mais un bottin culturel !

Mais revenons à Albert Cossery, surnommé le « Voltaire du Nil » pour son ironie à l'égard des puissants. L’écrivain quitte sa chambre austère, voire monacale, - ni bibelots ni souvenirs, il ne possède que ses vêtements, fidèle à ce qui transpire de son œuvre littéraire, une philosophie du dénuement -,  chaque jour à 14h30, habillé comme un prince, costumes le plus souvent ocres, jaunes, chemises, cravates et pochette assorties. Il se promène dans les rues de son quartier de prédilection, au Flore, chez Lipp, sur la place Saint-Sulpice, au jardin du Luxembourg. On peut donc en conclure qu’il était une figure de Saint-Germain-des-Prés. Il aimait aussi se rendre au Chai de l'Abbaye, célèbre brasserie de la rue de Buci, d'où il peut observer durant des heures le spectacle de la vie parisienne.

Albert Cossery s'est éteint à l'âge de 94 ans le dimanche 22 juin 2008 à Paris, dans sa chambre d’hôtel où il résidait depuis plus de soixante ans. Quelques jours avant son décès, il continuait à fréquenter ses habituels Café de Flore et des Deux Magots et travaillait à Une époque de fils de chiens, un roman resté inachevé. Il repose depuis le 2 juillet 2008 au cimetière du Montparnasse, non loin du philosophe Emil Cioran.

 

Albert Cossery, Ernest Hemingway, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Miller, Gérard Oberlé, Albertine Sarrazin, Jean-Paul Sartre, Cioran,

Albert Cossery, Ernest Hemingway, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Miller, Gérard Oberlé, Albertine Sarrazin, Jean-Paul Sartre, Cioran,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia - Site de l’hôtel La Louisiane – site internet Babelmed -

Lire la suite

George Sand à Paris

george sand, victor hugo, George Sand (pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant) est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris en 1804 et morte au château de Nohant-Vic en 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. Pour mémoire, citons : Indiana (1832), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847) et La Petite Fadette (1849). Une œuvre qui évolua au fil de ses passions (Sandeau, Musset, Pierre Leroux, Chopin).

Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848 en participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur. Mais l'échec de la Révolution de 1848 marque l'arrêt de l'activité militante de George Sand et l'amorce des désillusions. Le bonheur des peuples est-il une utopie, un idéal inaccessible ? L'avenir lui donne malheureusement raison. Avec l'arrivée au pouvoir de Louis Napoléon Bonaparte et son coup d'Etat du 2 décembre 1851, ce sont de nouveau les arrestations, les déportations, la censure, qui s'abattent sur le pays. Deux cents députés sont emprisonnés dont Adolphe Thiers. George Sand décide alors de prendre fait et cause pour les condamnés et prisonniers politiques. Elle entreprend de multiples démarches en leur faveur, notamment pour Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce, au cours des mois de janvier et février 1852. Elle écrit plusieurs lettres à l'Empereur qui finit par lui accorder deux audiences dont la première a lieu le 30 janvier 1852. George Sand plaide pour une amnistie générale. Son geste sera vain, Napoléon III lui accorde de rares remises de peine. La censure empêche l'écrivain de s'exprimer dans la presse. De ce fait, elle manifeste sa pensée à travers ses romans, sa correspondance et le théâtre.

Sur le plan personnel, George Sand vit aussi des moments dramatiques : La rupture avec sa fille Solange en 1847 et des disparitions qui se succèdent autour d'elle, sa petite-fille Jeanne meurt en bas-âge en 1848 ainsi que son demi-frère Hippolyte, puis son amie l'actrice Marie Dorval en 1849 comme son ancien compagnon Frédéric Chopin.

La vie de George Sand est un vrai roman, un coup d’œil sur sa fiche Wikipédia vous en convaincra…

Aujourd’hui, dans le cadre de ce billet, j’ai retrouvé la trace de l’une de ses adresses à Paris, au 3 rue Racine (Paris VIème), à quelques pas de la grande librairie Joseph Gibert sur le boulevard Saint-Michel. Entre la fin de l’année 1851 et 1864, elle vit au deuxième puis au quatrième étage de l’immeuble. Elle délaisse le théâtre et revient au roman, trois livres paraissent en 1853, Mont-Revêche (en février), La Filleule (en juin) et Les Maîtres sonneurs (en juillet) qui connait un grand succès.  

 

george sand, victor hugo,

george sand, victor hugo,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia – Le Petit Larousse - « Promenades littéraires dans Paris » de Gilles Schlesser (2017) –

Lire la suite

André Gide à Paris

andré gideAndré Gide (1869-1951) est un écrivain français. Issu d'une famille de la bourgeoisie protestante, partageant sa vie entre Paris et la Normandie, André Gide assume à partir de 1893 son homosexualité lors d'un voyage en Afrique du Nord. Installé en Suisse pour soigner son état nerveux, il écrit Paludes  (1895) et, après la mort libératrice de sa mère, épouse sa cousine Madeleine et achève Les Nourritures terrestres, livre salué par une partie de la critique lors de sa parution, en 1897.

André Gide soutient le combat des Dreyfusards, mais sans militantisme. Il crée avec ses amis La Nouvelle Revue française dont il est le chef de file. En même temps, il publie des romans sur le couple - comme La Porte étroite en 1909 - qui le font connaître. Ses autres œuvres publiées avant et après la Première Guerre mondiale (Les Caves du Vatican en 1914, La Symphonie pastorale en 1919, Les Faux-monnayeurs en 1925) font de lui un écrivain moderne de premier plan.

Au début des années 1930, il s'intéresse au communisme, s'enthousiasme pour l'expérience soviétique, mais subit une désillusion lors de son voyage sur place à l'été 1936. Parallèlement, il s'engage dans le combat des intellectuels contre le fascisme.

En 1940, après avoir abandonné la NRF et presque l'écriture, il s'installe sur la Côte d'Azur, puis en Afrique du Nord. Après la guerre, mis à l'écart de la vie littéraire mais honoré par le prix Nobel de littérature en 1947, il se préoccupe de la publication de son Journal.

A Paris, les Gide habiteront successivement rue de Médicis, puis rue de Tournon à partir de 1875, deux rues proches l’une de l’autre et à proximité du jardin du Luxembourg. A sa naissance, André Gide habite au 19 rue de Médicis mais aujourd’hui cette adresse correspond au 2, place Edmond-Rostand. Cet espace est une ancienne partie de la rue de Médicis qui fut renommée en 1924. La place Edmond-Rostand se trouve tout en haut du boulevard Saint-Michel, ce rond-point avec son jet d’eau devant l’entrée du jardin du Luxembourg.

L’appartement des Gide se situait dans les étages au-dessus de la boutique Dalloyau (Cette entreprise française du domaine de la gastronomie et de la pâtisserie, fondée à Paris mais son origine remonte à 1682, à la cour du Château de Versailles. Mais c’est une autre histoire…) :

« Je naquis le 22 novembre 1869. Mes parents occupaient alors, rue de Médicis, un appartement au quatrième ou cinquième étage, qu’ils quittèrent quelques années plus tard, et dont je n’ai pas gardé souvenir. Je revois pourtant le balcon ; ou plutôt ce qu’on voyait du balcon : la place à vol d’oiseau et le jet d’eau de son bassin – ou, plus précisément encore, je revois les dragons de papier, découpés par mon père, que nous lancions du haut de ce balcon, et qu’emportait le vent, par-dessus le bassin de la place, jusqu’au jardin du Luxembourg où les hautes branches des marronniers les accrochaient. » [Si le grain ne meurt]

 

andré gide

andré gide

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia – Le Petit Larousse - « Promenades littéraires dans Paris » de Gilles Schlesser (2017) –

Lire la suite

Goethe à Strasbourg

goetheJohann Wolfgang von Goethe, né en 1749 à Francfort et mort en 1832 à Weimar, est un romancier, dramaturge, poète, théoricien de l'art et homme d'Etat allemand, passionné par les sciences, notamment l'optique, la géologie et la botanique. Pas moins !

Il est l'auteur d'une œuvre abondante aux accents encyclopédiques qui le rattache à deux mouvements littéraires : le « Sturm und Drang » (un mouvement à la fois politique et littéraire allemand de la seconde moitié du XVIIIe siècle) et le classicisme de Weimar. En physique, il proposa une théorie de la lumière et en anatomie, il fit la découverte d'un os de la mâchoire.

En tant qu’écrivain il est notamment l'auteur des Souffrances du jeune Werther (1774) qui le rendront immédiatement célèbre, Les Affinités électives, Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister ainsi que de nombreux poèmes.

Après des études de droit commencées à Leipzig (1765-1768) Goethe les termine à l’université de Strasbourg (1770-1771). Le 2 avril 1770, il s’installe à l’Hôtel de l’Esprit, quai Saint-Thomas, au bord de l’Ill, cet affluent du Rhin qui ceint le quartier historique de la capitale alsacienne. Aujourd’hui il n’y a plus d’hôtel à cette adresse, par contre une plaque commémore un autre évènement, plus tardif, c’est ici dans cet hôtel que le 5 décembre 1823, Franz Liszt alors âgé de douze ans, a donné son premier concert en public en France… mais ceci est une autre histoire.

« Je n’ai jamais encore aussi bien compris que depuis mon arrivée à Strasbourg comment il se peut faire qu’on s’amuse infiniment sans que le cœur y soit pour rien. Des relations étendues avec ce que la ville offre de plus agréable, un commerce assidu avec des gens d’esprit et de plaisir occupent tout mon temps et ne me laissent pas une minute pour réfléchir et me sentir vivre. En un mot, mon existence actuelle peut se comparer à une partie de patins brillante et bruyante, et si tant est qu’elle ait beaucoup pour les oreilles, je me dois à moi-même d’avouer qu’elle n’a rien pour le cœur. » [Lettres et Notes de Goethe (1766-1780), recueillies par Schoell, Weimar 1846].

Plus tard Goethe louera une chambre au fourreur Schlag, 36 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et prendra ses repas tout à côté, 22 rue de l’Ail, dans la pension Lauth, où se retrouvent les étudiants en philosophie. Il rencontre là un futur condisciple, Johann Heinrich Jung-Stilling, auteur de nombreux travaux glorifiant le christianisme.

Se rendant un jour à l’Hôtel de l’Esprit, il rencontre le philosophe Johann Gottfried von Herder, venu soigner ses yeux à Strasbourg et qui devient son mentor. De cinq ans son aîné, Herder lui fait découvrir Shakespeare, Ossian et la culture populaire. Avec Rousseau, passé d’ailleurs dans la ville en 1765, voilà tracées les influences principales du « Sturm und Drang », ce courant préromantique qui s’incarne en particulier dans Les Souffrances du jeune Werther.

Goethe aime aussi parcourir les environs à cheval à la recherche de paysages et d’histoires des campagnes, en particulier avec le docteur Salzmann, hôte comme lui, de la pension de la rue de l’Ail. Peut-être, est-ce lors d’une de ces promenades qu’en octobre 1770, qu’il rencontre Frederike Brion, fille du pasteur de Sessenheim, un village proche de Strasbourg. L’idylle est partagée et Frederike lui inspirera de grands poèmes. Mais ne souhaitant pas encore se lier par le mariage, il rompt avec elle quelques semaines avant août 1771, époque de son retour à Francfort. On montre encore aujourd’hui, sur la route de Drusenheim, le chêne au pied duquel il lui annonça son départ. Snif ! Que c’est beau ! Mais comme on le sait, les histoires d’amour finissent toujours mal…

 

goethe

goethe

goethe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia et diverses sources pompées sur internet…

Lire la suite

12/12/2017 | Lien permanent

Exposition Plantu à la BNF

plantuPour fêter les 50 ans de dessins de presse de Plantu, la BNF propose une exposition dans ses locaux sur le site François-Mitterrand.

Jean Plantureux, dit Plantu, est un dessinateur de presse et caricaturiste français, né le 23 mars 1951 à Paris, nous pourrons donc lui souhaiter son anniversaire demain !

Jean Plantureux suit sa scolarité à l'école Patay, où il reçoit régulièrement des prix d'excellence ou d'honneur puis au lycée Henri-IV, où il obtient son baccalauréat (série D) en 1969. Alors qu’il souhaite étudier le théâtre ou la bande dessinée, ses parents l'inscrivent dans une école de médecine. Deux ans plus tard, en 1971, il se rend à Bruxelles pour suivre les cours de dessin de l'école Saint-Luc. A Bruxelles, pour payer ses études, Plantu propose des planches à Panurge (journal pour les étudiants) et Bonne Soirée. Mais, tenaillé par les difficultés financières, il renonce à la bande dessinée et souhaite tenter sa chance en France. plantu

De retour à Paris, Plantu propose ses dessins à plusieurs quotidiens avant d'être engagé au journal Le Monde. Le 1er octobre 1972, Bernard Lauzanne, rédacteur en chef du quotidien, publie le premier dessin de Plantu, consacré à la guerre du Viêt Nam. En 1974, Claude Julien, directeur du Monde diplomatique, sollicite Plantu pour publier ses dessins sur des sujets du Tiers-Monde dans son journal. Plantu entame en 1980 une collaboration avec le journal Phosphore, pour lequel il dessinera jusqu'en 1986.

En 1982, André Laurens, directeur du Monde et Claude Lamotte, rédacteur en chef, demandent à Plantu un dessin chaque samedi, publié en Une du quotidien et son tout premier est publié le 17 décembre. En 1985, le directeur de la publication du Monde, André Fontaine, impose la quotidienneté des dessins de Plantu en Une pour, selon lui, « rendre sa place à la tradition française des dessins politiques ». Il collabore depuis 1991 à l'hebdomadaire L'Express qui lui consacre chaque semaine l'intégralité de sa troisième page.

Depuis 2006, avec l’aide du Prix Nobel de la Paix et ancien Secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, Cartooning for Peace présidée par Plantu, rassemble des dessinateurs de presse internationaux afin de défendre la liberté d’expression dans le monde entier. « Plantu est attentif aux rôles de l’éducation, de la culture et des médias, pour maintenir paix et cohésion sociale. Il déplore les violences aveugles engendrées par les préjugés et l’ignorance. Il s’interroge sur l’omniprésence de l’ordinateur dans le monde des livres et des journaux papier, signe d’une métamorphose des pratiques culturelles. »

« Plantu a réalisé des milliers de dessins dont un bon nombre se trouve encore dans ses collections personnelles. C’est à la BNF qu’il a choisi de remettre cet important fonds, témoignage de la vie politique française et internationale et d’une période de bouleversements inédits. Une centaine de dessins originaux ainsi que quelques-unes de ses sculptures satiriques permettront d’apprécier différentes facettes de son travail. »

L’exposition n’occupe qu’une petite salle de la bibliothèque mais elle est riche d’enseignement. En 1970 le dessinateur (grand admirateur de Daumier) travaillait à l’encre de Chine sur un tracé au crayon, puis à partir de 2000, il utilisera le feutre. Son dessin est ensuite scanné et les couleurs ajoutées avec une palette graphique. Quant à son style, il se caractérise par la présence d’une colombe ou d’une souris, voire « l’effigie de Marianne, commentant par ses poses et ses expressions, les évènements politiques. »

A voir aussi, le dessin commun, réalisé à la demande de Plantu, par Yasser Arafat (en 1991) complété par Shimon Pérès l’année suivante.

 

 

Exposition du 20 mars au 20 mai - Fermée lundi et jours fériés – Ouverture de 10h à 19h – Entrée libre

 

 

plantu

plantu

plantu

plantu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia et les panneaux explicatifs de l’exposition

Lire la suite

22/03/2018 | Lien permanent

Louis Guilloux à Paris

louis guillouxLouis Guilloux, né et mort à Saint-Brieuc (1899-1980), est un écrivain français. Grâce à une bourse il entre au lycée de Saint-Brieuc où il s'y lie d'amitié avec le professeur de philosophie Georges Palante (Il s’en inspirera pour composer le personnage de Cripure, héros du Sang Noir) et découvre Romain Rolland et Jules Valles dont il partagera la révolte. Durant la Première Guerre mondiale, en 1916, il est surveillant d'internat et l’année suivante il rencontre Jean Grenier, futur professeur d'Albert Camus et philosophe.

En 1920, il commence à écrire des récits et des contes qui sont ensuite publiés dans des journaux (Le Peuple, Ce soir...). En 1922, il devient « lecteur d'anglais » et traducteur pour le journal L'Intransigeant. Plus tard, il sera le traducteur de l'écrivain Margaret Kennedy, mais également de l'auteur américain Claude McKay (Home to Harlem), de John Steinbeck pour Les Pâturages du ciel (1948), et avec Didier Robert, d'une partie de la série des Hornblower, romans de marine de C. S. Forester.

Le premier roman de Louis Guilloux, La Maison du peuple, paraît en 1927. En 1935, Le Sang noir, manque de peu le prix Goncourt mais il est remarqué par André Malraux qui lui consacre dans Marianne (20 novembre 1935) un important article, puis par André Gide, qui en 1936 invite Guilloux à l'accompagner dans son célèbre voyage en URSS.

Auteur engagé, il signe la pétition parue le 15 avril 1927 dans la revue Europe contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux d'Alain, Raymond Aron, Lucien Descaves, Henry Poulaille ou Jules Romains. En 1935, il participe au 1er congrès mondial des écrivains antifascistes et en devient le secrétaire, puis devient responsable pour les Côtes-du-Nord du « Secours rouge », ancêtre du « Secours populaire », qui vient en aide aux chômeurs et aux réfugiés espagnols. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa maison de Saint-Brieuc au 13 rue Lavoisier est un lieu de rencontre de résistants. En 1942, il écrit Le Pain des rêves, qui reçoit le Prix du roman populiste.

Ecrivain majeur des années 1930, très engagé socialement, Louis Guilloux partagea sa vie entre Saint-Brieuc, sa ville natale à laquelle il était très attaché et qui sert de décors à plusieurs de ses livres et un petit studio parisien situé au 42 rue du Dragon, dans le sixième arrondissement, entre la rue du Four et le boulevard Saint-Germain.

 

louis guilloux

louis guilloux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur    Sources : Promenades littéraires dans Paris de Gilles Schlesser (Editions Parigramme) – Wikipédia

Lire la suite

12/11/2017 | Lien permanent

Jean Giono à Paris

jean gionoJean Giono, né le 30 mars 1895 à Manosque en haute Provence et mort le 9 octobre 1970 dans la même ville, est un écrivain français. Son père, Italien d’origine était cordonnier et sa mère repasseuse. Après des études secondaires au collège de sa ville natale, il trouve un poste d’employé de banque et ce jusqu’à la Guerre de 1914, qu’il fait comme simple soldat. A son retour il retourne à la banque puis épouse en 1920 une amie d’enfance dont il aura deux filles.

A partir de 1930, il se consacre exclusivement à la littérature suite au succès de son premier roman Colline. Il entre à l’Académie Goncourt en 1954. Son œuvre compte une trentaine de romans, des récits, des essais, des poèmes et du théâtre.

De toute sa vie, Jean Giono n’aura quitté Manosque que pour de brefs séjours à Paris et quelques voyages à l’étranger.

En 1929 il achète une petite maison au lieu-dit « Lou Paraïs » sur le flanc sud du Mont d'Or, qui domine Manosque. « Un palmier, un laurier, un abricotier, un kaki, des vignes, un bassin grand comme un chapeau, une fontaine. » Il transforme et agrandit cette maison où il écrit la plus grande partie de son œuvre. C'est aujourd'hui le siège de l'Association des amis de Jean Giono.

Quand l’écrivain venait à Paris, c’est dans un petit hôtel situé 36 rue du Dragon (VIème arrondissement) qu’il avait ses habitudes, une rue qui relie le boulevard Saint-Germain à la rue du Four. Dans son roman Les Vraies richesses (1937), Giono évoque ainsi cette adresse : « Quand je vais à Paris, je descends dans un petit hôtel de la rue du Dragon. Voilà sept ans que je suis fidèle à cet hôtel et à ce quartier. Je suis ainsi fait qu’il me faut des racines (…). J’ai depuis longtemps fait amitié avec le patron de l’hôtel, sa femme et son petit garçon. J’ai approché le marchand de journaux dont la boutique est à côté de l’hôtel (…) De l’autre côté de l’hôtel il y a un charbonnier bistrot. Quand j’arrive par le boulevard Saint-Germain le soir, la rue du Dragon est paisible et presque noire. » Bien entendu, les commerces cités dans cet extrait n’existent plus aujourd’hui mais l’hôtel est toujours là !

 

jean giono

jean giono

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia – Editions Gallimard - Promenades littéraires dans Paris de Gilles Schlesser (Editions Parigramme)

Lire la suite

26/11/2017 | Lien permanent

La librairie Mollat à Bordeaux

Quand j’entends Furet du Nord, je pense à Lille immédiatement et quand j’entends Mollat c’est à Bordeaux que je pense. Deux librairies emblématiques de leur ville et comme j’étais récemment de passage dans la cité Girondine j’ai bien entendu été lui rendre une visite de courtoisie dans un premier temps finalement achevée par un achat…

Son adresse officielle, 15 rue Vital Carles, une petite rue tranquille qui descend du Cours de l’Intendance, où se situe le Grand Théâtre, pour rejoindre la cathédrale Saint-André flanquée de la Tour Pey-Berland à deux pas de l’Hôtel de Ville. Pour être plus précis, la librairie est un ensemble de plusieurs boutiques contigües faisant l’angle entre la rue Vital Carles et la rue de la Porte Dijeaux.

La librairie est dirigée à partir de 1896 par Albert Mollat, originaire du Cantal, qui succède alors à son cousin Bourlange, libraire sous les Galeries Bordelaises. Le commerce se porte bien. Une diversification est entreprise avec la mise en vente d'articles religieux ainsi que de maroquinerie, et le début d'une production éditoriale (livres de médecine et sur la porcelaine de Vieillard).

En 1928, la librairie déménage vers son site actuel pour des questions d'espace, à l’emplacement de la dernière maison de Montesquieu à Bordeaux, on ne pouvait choisir lieu plus symbolique. En 1949, Jean et Albert, les fils du fondateur, lui succèdent. A partir de 1970, sous l’impulsion de William Mollat, fils d’Albert, la librairie s’agrandit. A cette même époque, Francine Mollat succède à son père Jean. En 1990, la librairie comprend cinq magasins sur le même site et un magasin Musique, sur une superficie de 1 200 m2 où officient soixante-dix personnes.

C’est à cette époque que Denis Mollat prend le relais de son père à la tête de l’entreprise. Denis Mollat est né à Talence en 1953. Après des études aux lycées de Talence et Montaigne à Bordeaux, il entre à l'université Bordeaux II et obtient un diplôme de doctorat d'Etat en médecine. Il devient médecin en 1982 et rejoint la librairie familiale la même année ; il en sera le directeur général en 1989. Denis Mollat occupe de multiples fonctions associatives et siège également au Conseil économique et social régional et au Medef, dont il est le trésorier pour la Gironde. Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, Denis Mollat porte également les insignes d'officier des Arts et des Lettres. Il est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur en 2017.

La librairie dispose d'une surface de vente de 2 500 m2, organisée en quinze espaces : Sciences Humaines, Romans, Polar, Philosophie, Sociologie, Langues... Elle est également dotée d’un magasin de musique, ainsi que d'une galerie d'exposition, à l'intérieur du magasin. Elle possède également deux salles de conférence, les salons Albert-Mollat (rue Vital-Carles) et le 91 (rue Porte-Dijeaux).

Une bien belle adresse en vérité pour qui aime les livres. Une boutique très lumineuse grâce à de hauts plafonds et des meubles en bois clair. Quand j’y suis passé, à la recherche d’un livre qu’une lectrice de ce blog m’avait conseillé, le vendeur m’a d’abord désolé en m’apprenant qu’il était épuisé puis réjouit en découvrant – à sa propre surprise – qu’il en avait un exemplaire en rayon…

La librairie Mollat est bien entendue présente sur Internet où elle a son site mais aussi sur YouTube avec sa chaine télé d’interviews d’écrivains.

 

Librairie Mollat (2).jpg

Librairie Mollat (3).jpg

Librairie Mollat (4).jpg

 

 

 

 

 Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia

Lire la suite

26/10/2018 | Lien permanent

Victor Hugo à Paris

Si vos pas vous mènent place des Vosges à Paris, sachez que de nombreux écrivains y déposèrent leurs valises : Georges Simenon et Alphonse Daudet au 21, Bossuet au 17, Théophile Gautier au 8 mais c’est au numéro 6 que vous ferez une halte pour visiter la maison de Victor Hugo.

Victor Hugo, Georges Simenon, Alphonse Daudet, Bossuet, Théophile Gautier, Charles DickensPetit rappel pour d’éventuels très, très jeunes lecteurs qui passeraient par ce blog, Victor Hugo (1802-1885) poète, dramaturge, prosateur et dessinateur est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXème siècle. En tant qu’écrivain on lui doit par exemple, Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862) pour ne citer que ces romans…

C’est le 25 octobre 1832 que Victor Hugo emménage place des Vosges avec sa femme et ses quatre enfants, dans un bel appartement de 280 mètres carrés, situé au second étage de l’hôtel de Rohan-Guéménée, les fenêtres donnant sur la place. « L’écrivain a onze personnes à charge sans compter sa nouvelle maitresse, Juliette Drouet, qu’il installe à deux pas. Et un perroquet. C’est ici qu’il écrira une bonne partie des Misérables ou le début de La Légende des siècles. »

« En 1847, en visite, Charles Dickens évoque un endroit « absolument extraordinaire, tenant du magasin d’antiquités ou d’accessoires d’un vieux théâtre vaste et sombre. » Et c’est effectivement l’impression qu’on en retire quand on visite les lieux : les pièces hautes de plafonds débordent de tableaux, sculptures (un buste de l’écrivain, en bronze, réalisé par Rodin par exemple), de la vaisselle, des meubles très travaillés…

Mais c’est la pièce du fond qui retient le plus l’attention, ici on a reconstitué à l’identique, la chambre où est mort l’écrivain, le 22 mai 1885. Reconstitué, car en fait, Hugo est décédé à une autre adresse, avenue d’Eylau où il habita de 1878 à 1885. Ce qui m’a le plus frappé, c’est la petite taille du lit. Un si grand homme dans un si petit plumard… ! En vérité, je vous le dis, on est peu de choses.

Hugo a beaucoup déménagé, que ce soit de son plein gré, ou contraint à l’exil pour des raisons politiques (Bruxelles, Jersey (1852-1855), Guernesey à Hauteville House (1855-1870), en tout cas, la Place des Vosges aura été le lieu de son plus long séjour (1832-1848).

Victor Hugo, Georges Simenon, Alphonse Daudet, Bossuet, Théophile Gautier, Charles DickensC’est le bon moment pour venir découvrir cette adresse car vous pourrez en profiter pour voir, au premier étage, la très belle exposition « Caricatures, Hugo à la une » qui durera jusqu’au 6 janvier 2019 : « Pour la première fois une exposition autour de l’image publique de Victor Hugo à travers le style de la caricature. La renommée de Victor Hugo et son engagement politique ont fait de l’écrivain un sujet de prédilection des caricaturistes de son temps qui souvent, l’ont croqués plutôt rudement et parfois même avec férocité. Parmi ces dessinateurs il sera possible de retrouver des signatures prestigieuses de Daumier, G. Doré, Cham, Gill, Lepetit, Nadar, Roubaud… Les visiteurs de la maison de Victor Hugo sont ainsi invités à découvrir une sélection de plus de 150 caricatures (parmi un fonds de plus de 300 œuvres) à travers un parcours chronologique en quatre grandes parties, de 1830 aux  funérailles du poète en mai 1885. Il s’agira d’un voyage dans son œuvre et ses engagements politiques… Cet accrochage fera la lumière sur la place grandissante que le poète occupe dans la société française. Ce sera aussi l’occasion de rendre hommage aux journaux et aux dessinateurs qui avec leur extraordinaires coup d’œil et de main démontrent tout leur mordant, leur ironie et parfois, leur retenue. »

A noter qu’une majorité de caricatures datent de l’époque ou Hugo ne portait pas encore la barbe et ça surprend car c’est très éloigné de l’iconographie habituelle…

 

Victor Hugo, Georges Simenon, Alphonse Daudet, Bossuet, Théophile Gautier, Charles Dickens

Victor Hugo, Georges Simenon, Alphonse Daudet, Bossuet, Théophile Gautier, Charles Dickens

 Victor Hugo, Georges Simenon, Alphonse Daudet, Bossuet, Théophile Gautier, Charles Dickens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Promenades littéraires dans Paris de Gilles Schlesser (Parigramme 2017) –

Lire la suite

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8