Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/08/2019

George Sand à Paris

george sand, victor hugo, George Sand (pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant) est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris en 1804 et morte au château de Nohant-Vic en 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. Pour mémoire, citons : Indiana (1832), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847) et La Petite Fadette (1849). Une œuvre qui évolua au fil de ses passions (Sandeau, Musset, Pierre Leroux, Chopin).

Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848 en participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur. Mais l'échec de la Révolution de 1848 marque l'arrêt de l'activité militante de George Sand et l'amorce des désillusions. Le bonheur des peuples est-il une utopie, un idéal inaccessible ? L'avenir lui donne malheureusement raison. Avec l'arrivée au pouvoir de Louis Napoléon Bonaparte et son coup d'Etat du 2 décembre 1851, ce sont de nouveau les arrestations, les déportations, la censure, qui s'abattent sur le pays. Deux cents députés sont emprisonnés dont Adolphe Thiers. George Sand décide alors de prendre fait et cause pour les condamnés et prisonniers politiques. Elle entreprend de multiples démarches en leur faveur, notamment pour Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce, au cours des mois de janvier et février 1852. Elle écrit plusieurs lettres à l'Empereur qui finit par lui accorder deux audiences dont la première a lieu le 30 janvier 1852. George Sand plaide pour une amnistie générale. Son geste sera vain, Napoléon III lui accorde de rares remises de peine. La censure empêche l'écrivain de s'exprimer dans la presse. De ce fait, elle manifeste sa pensée à travers ses romans, sa correspondance et le théâtre.

Sur le plan personnel, George Sand vit aussi des moments dramatiques : La rupture avec sa fille Solange en 1847 et des disparitions qui se succèdent autour d'elle, sa petite-fille Jeanne meurt en bas-âge en 1848 ainsi que son demi-frère Hippolyte, puis son amie l'actrice Marie Dorval en 1849 comme son ancien compagnon Frédéric Chopin.

La vie de George Sand est un vrai roman, un coup d’œil sur sa fiche Wikipédia vous en convaincra…

Aujourd’hui, dans le cadre de ce billet, j’ai retrouvé la trace de l’une de ses adresses à Paris, au 3 rue Racine (Paris VIème), à quelques pas de la grande librairie Joseph Gibert sur le boulevard Saint-Michel. Entre la fin de l’année 1851 et 1864, elle vit au deuxième puis au quatrième étage de l’immeuble. Elle délaisse le théâtre et revient au roman, trois livres paraissent en 1853, Mont-Revêche (en février), La Filleule (en juin) et Les Maîtres sonneurs (en juillet) qui connait un grand succès.  

 

george sand, victor hugo,

george sand, victor hugo,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Le Bouquineur   Sources : Wikipédia – Le Petit Larousse - « Promenades littéraires dans Paris » de Gilles Schlesser (2017) –

Commentaires

Près d'une librairie? ^_^
J'ai visité plusieurs fois sa demeure de Nohant, avec des guides passionnées;

Écrit par : keisha | 02/08/2019

La maison de Nohant (que je n’ai jamais visitée) est certes plus connue que cette adresse parisienne ! Une bonne raison pour que j’en parle.

Écrit par : Le Bouquineur | 02/08/2019

Du coup, j'ai suivi ton lien vers ton billet sur la librairie Gibert. Je ne suis pas parisienne mais j'ai l'occasion de me déplacer régulièrement sur Paris, une visite chez Gibert étant alors un incontournable... j'en suis ressortie avant-hier encore avec 8 ouvrages dans ma besace ! Et j'ai découvert depuis peu (je ne sais pas si c'est parce qu'elle est récente ou parce que je ne l'avais jamais vue) une braderie Gibert, en face de la librairie générale (en traversant la place de la fontaine), certes restreinte en matière d'espace, mais regorgeant de trésors à des prix imbattables (entre 0.50 € et 3 € pour les grands formats) !
Du coup, la prochaine fois, j'irai voir la maison de Sand..

Écrit par : Ingannmic | 02/08/2019

Gibert est un incontournable et il y a effectivement plusieurs magasins entre la place Saint-Michel et le boulevard homonyme. Un choix époustouflant dans tous les domaines et autant de livres d’occasion à prix réduit, ma Carte Bleue fait la tronche quand elle me voit entrer dans le magasin….. !

Écrit par : Le Bouquineur | 02/08/2019

Les commentaires sont fermés.