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05/01/2025

Revue de presse

Comme tous les ans, décembre est le mois des palmarès, des bilans et chaque magazine ou journal s’est livré à son récapitulatif des livres qu’il ne fallait pas manquer en 2024. Autre tendance du mois, la mise en avant de ce qu’ils appellent les beaux livres... car Noël est là. Les beaux livres, ce sont ces pavés grand format avec de belle photos sur papier glacé, qui coûtent un bras et font de très chics cadeaux à déposer au pied du sapin. Rien de bien folichon mais ainsi va la saison.

Le magazine LIRE (Décembre/Janvier) n’a pas fait mentir la tradition et son numéro reprend les chroniques de ses 100 meilleurs livres de l’année où je constate que seuls deux d’entre eux m’ont tenté ! Rien de très intéressant à lire dans ce LIRE et même la rubrique « L’univers d’un écrivain » est assez pauvre avec une visite chez Philippe Boxho, le médecin légiste belge devenu écrivain, si ce n’est cette amusante remarque, le journaliste repérant « Une peluche de Philippe Geluck – sauf que juste en-dessous, il y a un rein. Ce n’est pas la décoration d’un bureau d’écrivain standard. » Ah ! Ah ! Ah !

Dans le même genre de beaux livres, Le Figaro a retenu mon attention avec Amérique. Des écrivains en majesté de Jean-Luc Bertini et Alexandre Thiltges chez Albin Michel. Un voyage en textes et en images sur les traces des écrivains des Etats-Unis (Russel Banks, Joyce Carol Oates, Ron Rash…) Toujours dans ce journal, un inédit d’Alexandre Dumas ! Les Editions du Chêne publient pour la première fois en intégrale son guide du Musée des Offices à Florence. Un coffret de sept tomes, (près de deux mille pages !) dont une histoire de la peinture et une galerie de portraits de peintres : La Galerie de Florence racontée par Alexandre Dumas. Du copieux pour les gros appétits… ? Uniquement pour information, Gallmeister réédite l’intégrale des romans et nouvelles de Sherlock Holmes dans une nouvelle traduction, dans un coffret de trois volumes, heureux les innocents qui n’ont pas encore lu ces textes, que du bonheur en perspective !

Lu dans Le Monde : « la tombe de Mary Haddock, mère de l’amiral Richard Haddock, qui a inspiré au père de Tintin, Hergé, le personnage du capitaine Haddock, a été classée monument historique. » Heu… bon… En réalité, cette tombe est « remarquable en tant que monument unique dédié à une femme dans une période d’inégalité des sexes » écrit l’agence chargée de la protection des sites historiques dans son communiqué.

Dans son numéro spécial de fin d’année, Courrier International nous apprend qu’au Mexique, « les clubs de lecture essaiment, boostant ainsi le marché de l’édition » selon El Pais Mexico, quotidien local. Ces espaces prolifèrent sur les réseaux sociaux, dans les librairies et les cercles d’amis, en grande partie grâce aux lectrices et cela depuis la pandémie du Covid. Dans ce même numéro, c’est dans une tribune publiée par le New York Times, que Mireille Silcoff, une Canadienne écrivaine, éditrice et critique littéraire, avoue avoir payé sa fille 100 dollars (95 euros) pour l’obliger à lire. La gamine de douze ans ne lisait pas, sa mère lui a proposé un marché, cette somme d’argent si elle lisait durant ses vacances d’été le roman de Jenny Han, L’Eté où je suis devenue jolie (Albin Michel). La fillette a apprécié et même réclamé la suite de cette trilogie… sans compensation monétaire !

La Lettre de La Pléiade n° 75 nous informe qu’« A l’occasion du centième anniversaire de la publication de Mrs. Dalloway, la Pléiade proposera en février prochain, un « Tirage spécial » dans lequel ce roman et les nouvelles qui lui sont liées voisineront avec Orlando et avec un essai célèbre mais inédit dans la collection, A Room of One’s Own, qui sera publié dans la traduction tout aussi inédite de Laurent Bury, Une pièce à soi. » Dans cette même Lettre, à propos du volume consacré à Lovecraft, que j’ai commencé à lire et chroniqué, ces précisions que je n’avais pas données : « Vingt-neuf récits composent ce volume, depuis les premiers contes horrifiques jusqu’aux grands récits qui, écrits à partir de 1926, feront la renommée de leur auteur. Tous bénéficient de nouvelles traductions. »

Si vous lisez des BD et utilisez des liseuses, le magazine du numérique 01Net n°1037 place en tête de son guide d’achat des liseuses couleur la BOOX Note Air3 C (500 euros) devant la KINDLE Colorsoft Signature (300 euros) et la KOBO Libra Color (210 euros). Dotée d’un écran Kaleido 3 de 10,3 pouces (26,1 cm) elle est parfaite pour les bandes dessinées ; sous Android 12, elle est compatible avec les applis Google.