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07/09/2025

Revue de presse du mois d’août

Les vacances sont terminées, les journaux et magazines reviennent dans les boutiques, à commencer par Le Monde des Livres (22 août), mais ce n’est pas franchement emballant, leur première sélection de nouveautés montre que de nombreux écrivains n’avaient qu’un seul sujet à traiter : leur maman ! Emmanuel Carrère (Kolkhoze), Amélie Nothomb (Tant mieux), Régis Jauffret (Maman), Raphaël Enthoven (L’Albatros), Catherine Millet (Simone Ermonet), Justine Lévy (Une drôle de peine)… j’arrête là, la liste est trop longue et je m’ennuie déjà ! Mamma Mia ! Et ce n’est guère mieux avec Le Figaro du 28 août, puisque là c’est Laurent Mauvignier qui part sur les traces de sa grand-mère (La Maison vide) et Anthony Passeron qui s’intéresse à son père (Jacky). « Familles je vous hais » écrivait André Gide dans Les Nourritures terrestres… mais ça donne matière à écrire s’écrient, soulagés, les auteurs d’aujourd’hui !

Dans Courrier International n° 1815, un long article du Washington Post, plus qu’emballé par le nouveau roman de Percival Everett, James (Editions de l’Olivier), qui vient de paraître en France. « Dans ce roman, l’auteur africain-américain Percival Everett revisite avec bonheur et malice Les Aventures de Hucklberry Finn, le chef d’œuvre de Mark Twain, en donnant la parole à Jim, l’esclave. » Dans le n° 1818 un dossier de plusieurs pages sur Jane Austin puisque « cette année, son 250ème anniversaire est célébré avec une ferveur qui dépasse le cadre de la littérature. D’où vient son pouvoir de séduction ? »

Quand chaque mois paraît ce billet, je n’ai fait que survoler le magazine LIRE et celui de septembre n’a pas affolé mes envies de lectures. Eux aussi ont constaté que la rentrée littéraire était marquée par les romans familiaux et ils en ont fait leur dossier du mois. Intéressant mais ça ne m’incite pas à ouvrir ces bouquins. J’ai néanmoins noté trois ouvrages qui seront peut-être mes prochaines lectures : le nouveau Dan Brown (Le Secret des secrets) car c’est le type même du bouquins qui me délasse. Joseph Incardona avec Le Monde est fatigué. Une sirène dans son aquarium qui « incarne la victime sacrificielle du monde moderne, régressif et scintillant… » Un écrivain que j’aime bien, alors pourquoi pas ? Enfin, un livre que je lirai certainement, même si ça ressemble à un coup de poker, super ou nul ? Les Bons voisins de Nina Allan. Une photographe de « maisons du crime » sur une île Ecossaise, là où eut lieu un triple homicide, « un pied dans la porte et c’est le basculement dans l’étrange ».  

Le Figaro du 4 septembre s’attarde longuement lui aussi sur les « écrivains en mal de mère » mais, plus intéressant, comme dans LIRE, il encense le roman de Joseph Incardona Le Monde est fatigué : « Il suffit de le dire : l’un des meilleurs romans du moment. » Il sera difficile de ne pas le lire, non ?

Une reprise un peu molle, espérons mieux à l’avenir…

 

Commentaires

Exact, les papas les mamans... pas forcément nul, non plus. je guette James, Incardona, et je confirme que Nina Allan est toujours intéressante à découvrir. Mais j'attends les biblis, sinon...

Écrit par : keisha | 07/09/2025

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