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13/05/2023

Pour la postérité ?

           Je, vous, nous, tenons un blog pour partager nos goûts de lecteurs et les publions sur Internet pour qu’ils soient lus par le monde entier car oui, le monde entier peut nous lire ! Hémisphère Nord ou Sud, la Toile ne connait pas les limites géographiques, seuls les francophones me liront mais enfin c’est assez extraordinaire. J’avais été estomaqué quand à une époque j’avais exploré les possibilités offertes par mon compteur de visites, j’avais des lecteurs en Californie et même au Sri Lanka ! Etourdissant.

Donc, nous mettons en ligne nos billets machinalement comme la chose la plus évidente qui soit dans ce coffre-fort gigantesque autant que virtuel, assez magique d’une certaine façon. Mais ces publications seront-elles toujours là pour l’éternité ? Rien n’est certain. Et si demain votre blog venait à disparaître ; un matin en vous connectant à la Toile, plus rien, site inexistant ; sans préavis. Vous allez vous retourner vers votre hébergeur de blog mais si lui aussi n’existe plus ou ne vous répond pas, imaginez votre angoisse. Certains me diront qu’on peut vivre sans tenir un blog, ce qui est parfaitement exact, mais quand on se livre à cette activité depuis plus de dix ans…   

Ce qui m’amène à la question du jour : qu’avez-vous prévu pour parer à cette hypothèse funeste ?

Personnellement j’écris chacun de mes billets avec un traitement de texte et non directement sur mon blog. Primo, ça me laisse le temps de le rédiger et de l’ordonner plus facilement, secundo, chaque billet est ensuite enregistré sur mon ordinateur (et donc ensuite sauvegardé avec mes autres fichiers) ce qui depuis tout ce temps m’a permis de constituer une base de chroniques classées par ordre alphabétique des écrivains facilement consultable quand c’est nécessaire.

Si demain mon blog disparaissait, je pourrais en créer un autre et y réinjecter non pas tous mes billets, ce serait trop fastidieux, mais au moins quelques-uns. Et même si Internet n’existait plus (Heu ?) je pourrais relire mes billets en local, pour me remémorer une époque révolue…